photo Mir Redde Platt - À la découverte du peuple penan

Mir Redde Platt - À la découverte du peuple penan

Exposition

Sarreguemines 57200

Du 10/04/2025 au 21/04/2025

Partez à la découverte d'une langue, d'un peuple et d'une culture minorée : les penans de l'Île de Bornéo ! Cela fait plus de 15 ans que le sociolinguiste et chercheur Ian Mackenzie étudie la langue et la culture des derniers chasseurs-cueilleurs nomades de la forêt pluviale de Bornéo. Son travail a débouché sur un dictionnaire complet de la langue penan. Très peu de gens dans le monde moderne ont la possibilité de vivre avec des chasseurs-cueilleurs nomades. Cette langue n’est plus parlée que par 10 000 personnes et menace de disparaître. L’unicité est cependant que le penan est la langue d’un des derniers peuples de chasseurs-cueilleurs nomades. Guillaume Maire et Nelly Tungang, de l’association Jaga Tana Lalun (Protégeons la forêt primaire), qui sont nos locuteurs de cette voix des forêts tropicales, nous font l'honneur de proposer une exposition qui présente une immersion dans les richesses de cette culture. Un dépôt-vente d'objets artisanaux penans s'est également niché dans la boutique de l'Office de Tourisme des idées cadeaux écoresponsables ! Exposition visible aux horaires d'ouverture du cinéma.

photo Conference - Au-delà de l'œil nu : le cubisme de Georges Braque

Conference - Au-delà de l'œil nu : le cubisme de Georges Braque

Peinture, Conférence - Débat

Metz 57000

Le 16/10/2025

Par Zoe STILLPASS. Dans Les Peintres Cubistes (1913), Guillaume Apollinaire écrit « Avant tout, les artistes sont des hommes qui veulent devenir inhumains. Ils cherchent péniblement les traces de l'inhumanité, traces que l'on ne rencontre nulle part dans la nature. » Si depuis la Renaissance la peinture cherchait à représenter la nature de manière « réaliste », le cubisme, développé par Georges Braque et Pablo Picasso a entrepris de dépasser les limites de la perception humaine pour dépeindre une réalité plus profonde, au-delà de ce qui est visible à l'œil nu. Le Grand Nu (1907-1908) de Georges Braque marque un tournant dans cette nouvelle manière de voir le monde. Cette conférence se concentre sur ce tableau emblématique de la collection dans le contexte du travail de Braque, et plus largement de l'émergence du cubisme. Cette conférence est gratuite pour les adhérents, Pass-M SOLO, Pass-M DUO et Pass-M Jeune.

photo EXPOSITION - ÉPAULE ET MARCHE

EXPOSITION - ÉPAULE ET MARCHE

Manifestation culturelle

Metz 57000

Du 06/01/2022 au 29/01/2022

Il était une fois un humain dans le désert. À l’heure de la prière que commande sa religion, il cherche la direction rituelle, s’oriente au soleil et dans l’axe trouvé, trace sur le sable un rectangle dans lequel il pénètre après avoir retiré ses sandales. La prière accomplie, il s’en va, laissant au vent le soin d’effacer les traces sur le sable, redonnant à la nature cet espace un instant composé, un instant extrait du monde. (1) Justement illustré par cette citation, on pourrait commencer par dire que le travail d’Evelise Millet tend à interroger l’idée d’espace habité, en s’attachant à diverses notions comme le paysage, le bâti et l’ornementation, ou encore la circulation et les flux. Car dans sa pratique de dessin et de volume, l’artiste modélise des formes et des vues qui sont “extraits du monde” et “composés” avec ce qui n’est pas visible (ou caché). Ces ébauches deviendront peu à peu des œuvres dans lesquelles, absent mais pourtant central, se situe le corps, tel celui de l’humain dans le désert qui marque et façonne le paysage à son passage, et disparaît.

photo EPAULE ET MARCHE

EPAULE ET MARCHE

Metz 57000

Du 27/01/2022 au 29/01/2022

Il était une fois un humain dans le désert. À l’heure de la prière que commande sa religion, il cherche la direction rituelle, s’oriente au soleil et dans l’axe trouvé, trace sur le sable un rectangle dans lequel il pénètre après avoir retiré ses sandales. La prière accomplie, il s’en va, laissant au vent le soin d’effacer les traces sur le sable, redonnant à la nature cet espace un instant composé, un instant extrait du monde. (1) Justement illustré par cette citation, on pourrait commencer par dire que le travail d’Evelise Millet tend à interroger l’idée d’espace habité, en s’attachant à diverses notions comme le paysage, le bâti et l’ornementation, ou encore la circulation et les flux. Car dans sa pratique de dessin et de volume, l’artiste modélise des formes et des vues qui sont “extraits du monde” et “composés” avec ce qui n’est pas visible (ou caché). Ces ébauches deviendront peu à peu des œuvres dans lesquelles, absent mais pourtant central, se situe le corps, tel celui de l’humain dans le désert qui marque et façonne le paysage à son passage, et disparaît. (1) Histoire anonyme ; Franck Rambert, Hors nature : L’enceinte, une figure de la sédentarisation, Métis Presses,[...]