photo EXPOSITION NUANCES OXYDÉES

EXPOSITION NUANCES OXYDÉES

Exposition

Thionville 57100

Du 06/02/2025 au 08/03/2025

Les matières qui composent nos paysages sont la source des questionnements de Guillaume de la Follye de Joux. Rebus industriels, artefacts délaissés ou matières organiques spécifiques, ils donnent des indices sur la situation, l’identité, la temporalité d’un lieu. C’est au sein de différents contextes du Grand-Est, depuis Wattwiller, en passant par Terville jusqu’à Trèves, qu’il a collecté ces matières rouges, s’apparentant à ses yeux à des pierres prédiseuses, témoignages de la manière dont notre monde bouge. Cette exposition est un hommage à ces trouvailles, rassemblées dans cet écrin de nuances. Né en 1997 à Lyon, Guillaume de la Follye de Joux est un artiste diplômé de l’école Supérieure d’Art de Lorraine (2022). Il vit et travaille à Metz. Ses recherches s’organisent autour de l’étude de territoires en friches, d’espaces abandonnés ou en transition. Allant du dessin à l’installation en passant par la céramique et la vidéo, son travail plastique varie en fonction des rencontres avec ces lieux où il collecte, documente et engage des actions in situ ou délocalisées pour faire parler ceux-ci. L’ exposition est visible depuis ses extérieurs aux horaires d’ouverture du bâtiment.

photo CONFERENCE - AU-DELÀ DE L'ŒIL NU - LE CUBISME DE GEORGES BRAQUE

CONFERENCE - AU-DELÀ DE L'ŒIL NU - LE CUBISME DE GEORGES BRAQUE

Peinture, Conférence - Débat

Metz 57000

Le 16/10/2025

Par Zoe STILLPASS. Dans Les Peintres Cubistes (1913), Guillaume Apollinaire écrit « Avant tout, les artistes sont des hommes qui veulent devenir inhumains. Ils cherchent péniblement les traces de l'inhumanité, traces que l'on ne rencontre nulle part dans la nature. » Si depuis la Renaissance la peinture cherchait à représenter la nature de manière « réaliste », le cubisme, développé par Georges Braque et Pablo Picasso a entrepris de dépasser les limites de la perception humaine pour dépeindre une réalité plus profonde, au-delà de ce qui est visible à l'œil nu. Le Grand Nu (1907-1908) de Georges Braque marque un tournant dans cette nouvelle manière de voir le monde. Cette conférence se concentre sur ce tableau emblématique de la collection dans le contexte du travail de Braque, et plus largement de l'émergence du cubisme.

photo EXPOSITION - ÉPAULE ET MARCHE

EXPOSITION - ÉPAULE ET MARCHE

Manifestation culturelle

Metz 57000

Du 06/01/2022 au 29/01/2022

Il était une fois un humain dans le désert. À l’heure de la prière que commande sa religion, il cherche la direction rituelle, s’oriente au soleil et dans l’axe trouvé, trace sur le sable un rectangle dans lequel il pénètre après avoir retiré ses sandales. La prière accomplie, il s’en va, laissant au vent le soin d’effacer les traces sur le sable, redonnant à la nature cet espace un instant composé, un instant extrait du monde. (1) Justement illustré par cette citation, on pourrait commencer par dire que le travail d’Evelise Millet tend à interroger l’idée d’espace habité, en s’attachant à diverses notions comme le paysage, le bâti et l’ornementation, ou encore la circulation et les flux. Car dans sa pratique de dessin et de volume, l’artiste modélise des formes et des vues qui sont “extraits du monde” et “composés” avec ce qui n’est pas visible (ou caché). Ces ébauches deviendront peu à peu des œuvres dans lesquelles, absent mais pourtant central, se situe le corps, tel celui de l’humain dans le désert qui marque et façonne le paysage à son passage, et disparaît.

photo EPAULE ET MARCHE

EPAULE ET MARCHE

Metz 57000

Du 27/01/2022 au 29/01/2022

Il était une fois un humain dans le désert. À l’heure de la prière que commande sa religion, il cherche la direction rituelle, s’oriente au soleil et dans l’axe trouvé, trace sur le sable un rectangle dans lequel il pénètre après avoir retiré ses sandales. La prière accomplie, il s’en va, laissant au vent le soin d’effacer les traces sur le sable, redonnant à la nature cet espace un instant composé, un instant extrait du monde. (1) Justement illustré par cette citation, on pourrait commencer par dire que le travail d’Evelise Millet tend à interroger l’idée d’espace habité, en s’attachant à diverses notions comme le paysage, le bâti et l’ornementation, ou encore la circulation et les flux. Car dans sa pratique de dessin et de volume, l’artiste modélise des formes et des vues qui sont “extraits du monde” et “composés” avec ce qui n’est pas visible (ou caché). Ces ébauches deviendront peu à peu des œuvres dans lesquelles, absent mais pourtant central, se situe le corps, tel celui de l’humain dans le désert qui marque et façonne le paysage à son passage, et disparaît. (1) Histoire anonyme ; Franck Rambert, Hors nature : L’enceinte, une figure de la sédentarisation, Métis Presses,[...]